mercredi 23 août 2006

L'emploi du temps.

Cinq choses que j'ai envie de faire :

Revoir American Splendor et Fubar avec des copains.
Voir Fargo [enfin].
Inviter des gens à souper.
Aller au musée d'art contemporain voir cette exposition du type qui construit des squelettes de baleines avec des chaises de patio.
Aller au Jardin botanique.
Voir le film sur Daniel Johnston.

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J'ai finalement obtenu un deuxième contrat, un vrai truc payant contrairement au premier où j'ai fait 35 dollars. C'est un peu chiant, redonner vie à une guitare en mauvais état, mais je n'ai pas encore la chance de choisir ce que je veux faire.

vendredi 18 août 2006

Un fol avril

Comme D., je crois que le laxisme et la patience peuvent résoudre la plupart des problèmes, qu'ils soient médicaux, podologiques ou administratifs. Ayant été informé en avril que je n'obtiendrais pas mon bacc à cause d'un cours obligatoire que j'ai omis de suivre, je n'ai rien fait, sinon ce message laissé sur le répondeur d'un responsable de programme, dans lequel je n'ai pas pris la peine de mentionner ce problème, croyant à tort qu'il retournerait mon appel.

Mon diplôme est arrivé par la poste cette semaine.

mardi 8 août 2006

On a tous un rêve fou

J'ai rêvé que David, que j'accompagnais chez Renaud-Bray, s'adressait en espagnol aux clientes, en faisant semblant de les prendre pour des libraires.

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Nous partons demain à l'aube pour aller camper. Faute de temps et d'envie, nous n'irons pas observer les mouches et le lichen au parc des Grands Jardins (c'était le plan original) : nous irons plutôt en Gaspésie. Un coquillage ou un souvenir du rocher percé, quelqu'un?

samedi 5 août 2006

Lectures de voyage

C'est toujours pareil, dès que j'entre dans une librairie d'occasion, je ne sais plus ce que je cherche. La chose est encore plus vraie lorsque mon but n'est pas de survoler la maigre section Musique pour constater qu'il n'y a une fois de plus rien de nouveau, mais bien de choisir un roman. Alors je ne me souviens plus ni des titres qu'on m'a conseillés, ni des auteurs que mes amis qui s'y connaissent (il y en a quand même quelques uns) apprécient.

Après avoir longtemps erré, je finis par choisir deux livres d'Aragon (que j'ai vraiment l'intention de lire, contrairement aux autres que je possède), soit les Lettres à Denise, et La Défense de l'infini, suivi de Les Aventures de Jean-Foutre La Bite, acheté en partie à cause du titre. Je prends aussi Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée, de Pablo Neruda. En me dirigeant vers la caisse j'apperçois du coin de l'oeil Fuir, de Toussaint. La mémoire me revient à cet instant, et je l'embarque sans réfléchir.

J'ai longtemps hésité avant de remettre sur les tablettes L'exil ou le royaume d'Albert Camus, en grand format, que j'aurais de toute façon acheté pour les mauvaises raisons (cette dédicace, Souvenir de Sandy, 24/12/57, et le charme discret de la reliure maladroitement exécutée). À la caisse on m'accorde une réduction de dix pourcents, en plus de me remettre une carte qui me donnera droit à cette même réduction à toutes mes autres visites.